Bien que Donovan fut un superviseur expérimenté dans sa vie professionnelle, il trouve difficile de superviser les deux aides familiales résidantes.
Transcription
Il y a longtemps lorsque je travaillais, j’ai été superviseur presque toute ma vie au travail et je réussissais bien. Je pouvais superviser. Maintenant j’ai de la difficulté à superviser les deux travailleuses que nous avons. Je trouve cela quelque peu difficile, en partie parce que nous sommes avec elles tout le temps. Quand tu es au travail, tu es au travail et tu gères les personnes huit heures par jour ou peu importe. Alors tu n’as pas… quand tu pars, tu retournes à la maison, ils sont partis et ce sont des employés. Mais cette situation est très différente parce qu’elles vivent avec nous. Elles n’interfèrent pas – pardon – elles sont très bonnes pour une large part; elles ne restent pas autour de nous s’il n’y a rien à faire pour elles dans la maison, ou le ménage, ou la cuisine. Elles s’en vont dans la chambre et y demeurent avec leur téléphone et leur ordinateur portable ou peu importe; elles ne nous dérangent pas. Quelquefois nous aimerions qu’elles participent un peu dans la maison. Elles ne semblent pas s’intéresser à nous. Elles ne posent jamais de question à propos de nous – bien presque jamais. On nous avait laissé entendre avant que ces personnes s’installent avec nous, que ces femmes qui viennent des Philippines en arrivent à presque faire partie de la famille. Bien ce n’est pas arrivé et ça n’arrive pas avec nous en tout cas. Peut-être que ce sont nos personnalités ou ma personnalité qui empêche ça, je ne sais pas. Mais c’est difficile de superviser et de leur demander de faire quelque chose différemment. Comment établissez-vous une distinction? Je suis un employeur; elles sont des employées. C’est difficile de chevaucher cette ligne. Je trouve ça difficile. De toute façon, l’effet global est – le stress que je ressens, je peux le sentir la plupart du temps inconsciemment. Ça ne me quitte jamais.
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- L’évolution des soins au fil du temps – DonovanÀ un certain moment, Donovan estimait que son épouse avait besoin d'un fauteuil roulant pour sa propre sécurité, mais elle n'y était pas prête.
- L’avenir et la prestation de soins – DonovanDonovan ne voit pas un avenir prometteur et a parfois des pensées suicidaires pour échapper à sa situation de proche aidant.
- Ressources – DonovanDonovan n'avait rien en commun avec les personnes du groupe d'entraide et il a cessé d'y participer.
- Hopitaux et établissements de soins – DonovanDonovan et son épouse ont considéré toutes sortes d'options, incluant un établissement de soins. À la fin, ils ont opté pour demeurer à la maison avec des aides familiales résidantes.
- Soins à domicile et aides familiaux résidants – DonovanBien que Donovan fut un superviseur expérimenté dans sa vie professionnelle, il trouve difficile de superviser les deux aides familiales résidantes.
- Impact financier – DonovanGrâce au programme CSIL en CB, l'épouse de Donovan peut continuer de demeurer à la maison avec des aides familiales résidantes.
- Les difficultés de prendre soin de soi – DonovanMême s'il ressent le besoin de socialiser, Donovan peut difficilement trouver du temps.
- Conseils aux autres proches aidants – Donovan Bien qu'il reçoit les mêmes conseils depuis des années, Donovan a encore de la difficulté à prendre soin de lui-même.